Découverte des Pyrénées entre Lourdes et le Pic du Midi, avec In Viaggo Col Tubo

Nous sommes partis de Lourdes (Lien externe) à 420 mètres d’altitude. Cette ville abrite le sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes, troisième sanctuaire chrétien au monde en termes de nombre de pèlerins, mais peu de gens savent que Lourdes est aussi la porte d’entrée des Pyrénées: tous les lieux que nous verrons se trouvent à quelques heures de route de la ville.

Notre deuxième journée dans les Pyrénées est consacrée au val d’Azun, une vallée verdoyante parsemée de petits villages aux maisons de pierre et aux toits d’ardoise. Sur des routes qui serpentent entre les pâturages, nous devons parfois nous arrêter pour laisser passer des troupeaux de moutons avant d’atteindre le col du Soulor à 1 474 mètres d’altitude : une sorte de belvédère naturel fait de prairies où paissent des chevaux, des moutons et des vaches en toute liberté sous l’œil vigilant des rapaces qui planent au-dessus de nos têtes.
Nous nous rendons ensuite dans une ferme pour goûter à la délicieuse tomme des Pyrénées, puis visitons le Parc animalier où l’on peut voir, outre des espèces exotiques, les animaux endémiques de ces montagnes.
Nous terminons notre journée au val d’Azun dans le petit village de Saint-Savin.

Cauterets – Pont d’Espagne (Lien externe) est l’un des endroits les plus visités du Parc National des Pyrénées et c’est là que commence notre journée.

Nous empruntons le téléphérique puis un télésiège jusqu’au lac de Gaube à 1 725 mètres d’altitude, un petit bijou turquoise caché dans les montagnes.
Après cette matinée en pleine nature, nous passons l’après-midi dans le village de Cauterets. Nous nous promenons dans les rues au style Art Nouveau de cette ville thermale en goûtant à ses berlingots typiques et, bien sûr, nous nous accordons un moment de détente aux thermes.

Après Cauterets, cap vers une autre zone du Parc National des Pyrénées: celui des cirques, ces grands théâtres semi-circulaires naturellement creusés par l’érosion glaciaire il y a environ cinquante millions d’années, si spectaculaires qu’ils sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le plus célèbre et le plus visité est le cirque de Gavarnie (Lien externe) à environ 1 500 mètres d’altitude, et c’est malheureusement le seul que nous ayons le temps de visiter. À l’entrée du cirque, nous sommes entourés de hautes parois rocheuses dont le sommet est caché par les nuages. Devant nous, la plus haute cascade d’Europe se jette dans la vallée depuis les montagnes en formant une rivière aux eaux bouillonnantes. Gavarnie est la raison pour laquelle nous n’avons pas l’habitude d’écrire des articles, tant ses paysages nous paraissent indescriptibles : leur magnificence et leur puissance ne peuvent être exprimées qu’en images !
Nous passons l’après-midi et la matinée du lendemain à Luz-Saint-Sauveur pour assister à la fête de la transhumance. Fin septembre, les troupeaux de moutons qui reviennent des alpages défilent à travers les rues du village. Différents événements et animations sont organisés à cette occasion.

Pour le cinquième jour de notre voyage dans les Pyrénées, nous montons vers notre destination la plus haute : nous devons prendre un téléphérique qui, en quinze minutes à 350 mètres du sol, nous transporte au sommet du pic du Midi (Lien externe) de Bigorre à 2 877 mètres. Comme il est situé très en avant de la chaîne des Pyrénées, ce pic offre une vue panoramique sur les sommets montagneux et les vallées environnantes. Voilà pourquoi ce qui était à l’origine un observatoire scientifique a été progressivement complété d’installations touristiques : des terrasses panoramiques, une passerelle suspendue et même des chambres pour passer la nuit sur place. La présence d’un grand télescope nous donne envie d’observer les étoiles, mais nous sommes accueillis par un orage. À défaut d’admirer la voûte céleste, nous avons vu les éclairs illuminer d’orange des nuages menaçants autrement invisibles dans l’obscurité nocturne – une expérience qui nous a vraiment fascinés malgré le froid glacial et les puissants coups de vent. Le plus beau a toutefois été d’admirer le soleil émerger à l’aube au-dessus des sommets montagneux et de la couverture nuageuse en colorant le monde d’un rose romantique pendant quelques minutes.

Sur le pic du Midi, la température était inférieure d’environ 10 degrés à celle des autres lieux visités pendant notre voyage. Nous décidons donc d’aller nous réchauffer au spa Balnea, l’un des nombreux centres thermaux des Hautes-Pyrénées.

Après quelques heures de détente, nous concluons notre voyage dans la réserve naturelle de Néouvielle (Lien externe) (2 161 mètres d’altitude) en parcourant les 10 kilomètres de la route des Lacs qui relie quatre grands lacs et d’autres petits lacs aux eaux vert émeraude.