Hôtel de la Marine à Paris, un avant-goût d’une visite d’exception

Depuis le XVIIIe siècle, l’Hôtel de la Marine veille depuis sa belle façade néo-classique sur la place de la Concorde à Paris. Après une restauration de près de 4 ans, son patrimoine exceptionnel symbolisant l’art de vivre à la française s’offre de nouveau aux visiteurs depuis 2021. On vous emmène dans les coulisses de ce monument, si familier et pourtant encore trop méconnu, devenu un incontournable de la capitale.

À bâtiment d’apparat, scénographie fastueuse. En accès libre, la cour d’honneur de l'Hôtel de la Marine se pare d’un véritable jardin lumineux créé par des centaines de leds insérés dans le pavement, comme un contrepoint contemporain aux arts décoratifs d’antan. Quand la technologie réinvente le patrimoine...

Marine

Symboles et scènes maritimes s’incrustent dans la rampe de l’escalier d’honneur rappelant la seconde vie du bâtiment. A partir de la révolution française, le ministère de la Marine s’installe dans une partie de l’hôtel qui perd sa fonction de garde-meubles.

Cabinet des Glaces

Entre restitution du mobilier originel et muséographie immersive, les visiteurs ont la sensation de remonter le temps sur les pas des intendants qui ont inspiré ces appartements. Dans le cabinet des glaces, les putti (anges) ont été commandés par le 2e intendant qui ne prisait guère les scènes galantes voulues par le premier !

Miroir et cristal

La cour de l’Intendant est le point de départ des circuits avec casque audio-interactif en 8 langues, le "confident". Une éblouissante verrière de 330 m2 tout en verre feuilleté et miroirs la coiffe à la manière d’un cristal, afin de rappeler les volumes d’origine.

Premières loges

En surplomb de la place de La Concorde, la loggia a toujours été aux avant-postes de l’histoire, entre exécution de Louis XVI en 1793 et arrivée de l’obélisque en 1836. Et le 14 juillet 1989 chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier s’y sont donné rendez-vous pour admirer le défilé du Bicentenaire de la révolution française signé Jean-Paul Goude.

Premières loges

En surplomb de la place de La Concorde, la loggia a toujours été aux avant-postes de l’histoire, entre exécution de Louis XVI en 1793 et arrivée de l’obélisque en 1836. Et le 14 juillet 1989 chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier s’y sont donné rendez-vous pour admirer le défilé du Bicentenaire de la révolution française signé Jean-Paul Goude.

Prestige

Gardien des lieux et de leurs collections inestimables, l’intendant disposait d’appartements à la mesure de son prestige. Un travail colossal de recherche a été entrepris pour restituer toute la préciosité et la rareté de leur cadre, y compris pour l’escalier dont le décor tout en faux marbre et pierres appareillées a été reconstitué.

Place de la Concorde

64 mètres de long et 17 mètres de haut : l'édifice monumental dévoile 6 200 m2 d’espaces au public. Ornementale à l’origine, la bâtisse imaginée par l’architecte du roi Louis XV est devenue un emblème de la marine. Mais c’est à sa fonction de garde-meubles de la Couronne que la minutieuse restauration menée par le Centre des Monuments Nationaux rend hommage. Derrière la façade, que l'on voit ici depuis la fontaine des Fleuves sur la Place de la Concorde. l'Hôtel de la Marine accueille les curieux sous ses plus beaux atours...


Recommandations et conseils
Que l’on apprécie l’histoire, l’architecture, les arts décoratifs, le luxe, ou qu’on soit tout simplement un inconditionnel de la capitale, les raisons sont multiples de venir visiter l’Hôtel de la Marine. Pour vous y rendre tout en veillant à adopter les réflexes d’un touriste écoresponsable, sachez que la place de la Concorde est très bien desservie par les transports en commun (trois lignes de métro, 8 lignes de bus). Adepte de Vélib ? Vous en trouverez une station à quelques pas. Ou comment prendre soin de la qualité de l’air et de l’environnement en s’épargnant le stress de l’automobiliste pris dans les embouteillages et en quête d’une place pour se garer. Belle immersion dans les fastes des palais parisiens.


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